Club Unesco du Centre d'Action Femme et Enfant : ONG-D/ CUCAFE

La journée du 4 janvier qui compte parmi les jours fériés, chômés et payés en RDC . Par devoir de mémoire les Congolais se souviennent de ceux qui ont élevé cette date, les martyrs de l’indépendance tombés lors du soulèvement populaire déclencheur du processus de l’émancipation du pays.

Les Congolais, dans leur ensemble, ont un grand devoir, celui de se rappeler la date du 4 janvier 1959. Au-delà du décor qui accompagne généralement la commémoration d’un tel événement et de la symbolique qui l’entoure, les Congolais ont tout intérêt à garder vivace cette journée des Martyrs de l’indépendance.

Cette commémoration a toute sa place dans l’histoire passée et présente du Congo car ,pour plusieurs raisons, elle mérite d’être considérée comme l’une des plus grandes dates de la lutte de décolonisation et de libération du peuple congolais du joug colonial.

Elle n’a donc rien d’une journée quelconque comme seraient tentés de le croire certains.

Comment ne pas rappeler pour l’histoire que cela fait cinquante et cinq ans, jour pour jour, que des Congolais furent tués par les balles des forces de l’ordre du pouvoir colonial pour une manifestation de l’Alliance des Bakongo, parti de Joseph Kasa-Vubu). Les échauffourées vont faire plusieurs dizaines de morts.

Une chose à retenir : il n’y a pas eu que les martyrs de l’indépendance. Il y en a d’autres qui se sont ajoutés à la liste. Peut-être pas avec la même connotation, mais toujours est-il qu’ils sont très nombreux et cette fois ci des milliers ; en tout cas la majorité, les « martyrs » dont les droits humains sont constamment violés.

Ils sont nombreux, les martyrs non seulement de l’intolérance politique, mais aussi de la faim , de l'injustice,de toutes formes de violence, ...
- Que représente pour vous ce jour ?

- Quelle peut être l’implication de ce jour dans la vie politique de la République démocratique du Congo ?

BILONDA MPENDA Georgette